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Balade sur le chemin de Compostelle

Difficulté

kilomètres

5.4 km

équipement

Chaussures de randonnée


Aujourd'hui je vous propose de vous balader sur le célèbre chemin de Saint-Jacques de Compostelle ! Vous allez donc marcher là où de nombreux autres pèlerins ont foulé notre terre de Saône et Loire, peut être croiserez vous des pèlerins  le jour de votre balade, qui sait ? 

 Un peu de culture sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle : Ouvert comme sentier de randonnée, les anciennes voies de pèlerinage françaises conduisant vers Saint-Jacques de Compostelle bénéficient de deux reconnaissances culturelles internationales : l’itinéraire culturel européen, mention attribuée par le Conseil de l’Europe en 1987 et l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO en 1998 (bien culturel n°868). Les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, inscrits tant en Espagne qu'en France au patrimoine mondial de l'Unesco et déclarés «Itinéraire Culturel Européen» par le Conseil de l'Europe constituent  un patrimoine humain et vivant. Ils véhiculent des valeurs telles que la solidarité, le sentiment d'appartenance à une civilisation commune et le désir d'atteindre ensemble un même objectif. Ils  sont autant d'espaces de pérégrination spirituelle mais également de tourisme culturel à organiser et à valoriser. Nous avons donc une responsabilité à l’égard des générations futures. Chacun d’entre nous, individus, groupes, collectivités informelles ou institutions, associations, hébergeurs, randonneurs, pèlerins, touristes, habitants… nous tous sommes les véritables gardiens de ce patrimoine et de ses valeurs. 

 

Le pèlerinage à Compostelle appartient à la tradition chrétienne, mais son renouveau ces trente dernières années se pose comme une réaction aux dérives de notre société occidentale, individualiste, hyper-technologique et ultra-consumériste. 

 

Cette réaction, au-delà des dogmes religieux et de la défiance qu’ils suscitent, reflète un besoin de s’enraciner dans une tradition et traduit une vivacité des interrogations spirituelles. Elle exprime aussi la nécessité de faire communauté avec d’autres et de s’éprouver dans un rythme plus lent. 

Au moyen âge, le réseau routier était composé de chemins peu ou pas entretenus, héritiers de chemins protohistoriques et de voies romaines. Certains de ces chemins étaient qualifiés de grand’routes en fonction de l’intensité de leur fréquentation. Inversement, une grand’route redevenait simple chemin dès lors que le trafic s’en détournait.

 

Ainsi une route médiévale était-elle essentiellement l’endroit où l’on avait l’habitude de passer. La fréquentation d’un itinéraire dépendait de l’état de la voie, de la présence de franchissements (ponts, bacs…), d’hébergements, de péages, de points commerciaux névralgiques, de l’existence d’une zone d’insécurité, de rumeurs d’épidémie…

 

En considérant que l’état d’un chemin pouvait fluctuer, tout comme les courants commerciaux, on comprend que, du Ve au XVIIIe siècle, les voies de communication aient constitué un réseau « vivant », en perpétuel changement, bien que de très grands itinéraires aient pu s’imposer.

 

Il semble évident que des routes spécialement prévues pour les pèlerins n’aient jamais existé, du moins en France. Toutefois, certaines donations pour financer la construction d’un pont se paraient d’une dimension pieuse, pour faciliter le passage des pèlerins. Ces derniers constituaient en effet un élément très important de la circulation routière.

Evoluant d’un sanctuaire à l’autre, ils choisissaient le trajet le plus court, le plus commode ou le plus sûr. Et l’équipement hospitalier, voire hôtelier, s’est établi plus ou moins le long des itinéraires qu’ils suivaient le plus volontiers. Leur passage a ainsi certainement influencé l’essor de certaines routes par rapport à d’autres. 

C’est donc en terme de couloir de circulation qu’il faut comprendre les « chemins » qu’ils empruntaient.

 

Source : http://www.chemins-compostelle.com/

Après un peu de culture, passons à notre balade, sortez du hameau des Roches, continuez à travers champs puis prenez un tout petit chemin sur votre droite, il n'est pas très large entre deux champs bocagé mais ne vous inquiétez pas c'est le bon chemin ! Arrivé en haut du petit chemin prenez encore à droite, vous arpentez maintenant le célèbre GR76, sentier de randonnée de Saint Jacques de Compostelle, bon nous l'empruntons dans le mauvais sens mais vous n'êtes pas prêt pour marcher jusqu'à Santiago de Compostela ? Moi non.  Marchez tout droit jusqu'à rencontrer une croix en fonte, elle est toute l'année fleurie par des pèlerins pour honorer jadis ceux qui leur ont permis de fouler maintenant ce chemin vers Compostelle. Prenez à droite et redescendez vers les habitations, une petite balade symbolique sur des chemins ancestraux. Devenir pèlerins le temps d'une balade, c'est un instant rempli de spiritualité retrouvé dans un paysage radieux au milieu du Bocage Bourguignon ! 

Retrouvez le tracé de la balade sur la carte Google à la rubrique "Ma Bourgogne" .


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